Après avoir écrit en 1872 un premier quintette pour piano et cordes dont il était lui-même déçu, Dvorak compose en 1887 son Quintette en La Majeur Opus 81. Cette partition, l'une de ses meilleures, reflète un optimisme unique dans ce répertoire. Belle autant que fragile, l'œuvre a atteint le même degré de célébrité que ces consœurs schumanniennes et brahmsiennes, tout en devant un peu à Schumann et beaucoup à Brahms, quoique ses inflexions slaves n'appartiennent qu'à leur auteur.